C’est un oligoélément, ce qui signifie que notre corps n’en a besoin qu’en petites quantités. Il joue toutefois un rôle clé dans le métabolisme de notre santé générale, en particulier en ce qui concerne les os, les tissus, le système nerveux, le système digestif et le système immunitaire.

Il aide l’organisme à maintenir un niveau d’énergie stable et à équilibrer les hormones. Le cuivre remplit une fonction cruciale dans la synthèse de l’ADN (la substance qui compose nos gènes) et favorise le métabolisme du fer et la fabrication des globules rouges. Il participe à l’utilisation de l’oxygène et du fer, nécessaires à l’organisme, et accroît la disponibilité des protéines en libérant du fer dans le foie. Il est en outre le cofacteur d’enzymes formant la chaîne respiratoire, qui libère l’énergie tirée des aliments. De plus, il est utilisé par les enzymes qui produisent de la mélanine, du collagène et plusieurs hormones. Il intervient dans la pigmentation de la peau, des cheveux et des yeux, ainsi que dans l’entretien de la gaine de myéline qui protège les fibres nerveuses. Enfin, le cuivre a une action antioxydante, c’est-à-dire qu’il préserve les cellules du stress oxydatif.

La carence en cuivre est rare, mais peut occasionner bon nombre de graves problèmes de santé : anémie, neutropénie, faiblesse, fatigue, pâleur, perte de poids, inflammations cutanées, douleurs musculaires, courbatures, ostéoporose ou encore sensibilité du système immunitaire. Il convient de noter que la vitamine C, le fructose, le sucre, l’alcool et la prise de compléments de fer ou de zinc peuvent diminuer l’absorption du cuivre.

D’autre part, un faible taux de cuivre est associé à des problèmes d’apprentissage et de mémoire et à une perte de vision. De même, un excès de cuivre peut être toxique s’il est ingéré en grande quantité dans de l’eau, des aliments ou de l’air contaminés. Lésions rénales, empoisonnement au cuivre, nausées, diarrhées et vomissements comptent parmi les effets secondaires d’un surdosage en cuivre.

L’entraînement physique et la performance requièrent des quantités adéquates de cuivre. Dans la mesure où il est impliqué dans le métabolisme du fer, dans la fabrication de l’hémoglobine et dans la production d’énergie, le cuivre peut retarder l’épuisement, accroître l’endurance et accélérer la récupération après une blessure sportive. Il joue aussi un rôle prépondérant dans l’activation du système immunitaire, la régulation de la tension artérielle, l’entretien de la gaine de myéline qui protège les fibres nerveuses, ainsi que la formation d’os, de dents et le maintien d’un cœur en bonne santé.

Il existe de nombreux moyens d’augmenter naturellement son taux de cuivre. Ce minéral se trouve en concentrations élevées dans les abats (foie, rognons, etc.), la viande et les produits carnés, les fruits de mer (huîtres, bulots, etc.), les fruits à coque (noix de cajou, etc.), les graines (sésame, tournesol, etc.), le cacao, les champignons, les fruits secs (pruneaux, abricots, pêches, bananes, poires, etc.), les céréales complètes, les pommes de terre, les avocats, les légumineuses (édamame, pois chiches, etc.), le tofu et les légumes vert foncé.

En conclusion, notre taux de cuivre influe sur de nombreux aspects de notre santé. Afin de garantir que ce taux est équilibré et stable, veillez à le tester et à évaluer de quelle façon vous pouvez apporter les changements nécessaires pour rééquilibrer votre corps et votre esprit.

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